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Portes-tu tout le monde sur tes épaules?

As-tu déjà eu l'impression que c'est à toi de tout porter ?

Que tu dois être celle qui apaise, celle qui devine les besoins des autres avant même qu’ils les expriment,

Celle qui est toujours disponible, qui soutient, qui protège, qui tient bon…

Même quand toi, à l’intérieur, tu n’en peux plus.


Si tu te reconnais là-dedans, sache que tu n’es pas seule.

Beaucoup d’entre nous ont assumé ce rôle invisible, sans même en être pleinement conscients.

Parfois, on l’a appris sans qu’on nous le dise clairement.

C’est venu des regards, des silences, des attentes implicites, de ces petites phrases glissées dans l’enfance :


« Les gens bien pensent d’abord aux autres. »

« L’amour, ça se mérite. »

« Tes besoins passent après. »

« Décevoir quelqu’un, c’est échouer. »


Et sans qu’on s’en rende compte, on finit par croire que notre capacité à porter les autres, à être là pour tout le monde… définit qui l’on est.

Que si un jour, on arrête de le faire,

Si on dit ce qu’on pense,

Si on pose nos limites,

Si on déçoit quelqu’un…

On perd notre place.

On perd l’amour.

On perd l’acceptation.


Le Poids Invisible qu’on Porte

Au début, soutenir, aider, protéger, ça peut sembler noble.

On soulage.

On apaise.

On prend soin.

Ça ressemble même à de l’amour.


Mais petit à petit, presque sans s’en rendre compte…

Ce geste devient un fardeau.

Un contrat invisible s’impose :


« Leur bien-être dépend de moi. »

« Je suis responsable de leurs émotions. »

« Il faut que je me justifie sans cesse pour qu’on ne me juge pas. »

« Si je ne suis pas là pour les autres, je rate ma mission. »


Et le prix à payer ?

Notre énergie.

Notre espace.

Notre voix.

Notre joie.

Notre propre être.


Es-tu de celles et ceux qui portent le monde ?

Peut-être qu’en lisant ces mots, tu sens un « oui » qui résonne en toi.

Ou peut-être qu’une petite voix en toi murmure : « Est-ce que je me suis perdue dans ce rôle sans même le remarquer ? »


Voici quelques signes subtils :


Tu culpabilises quand tu poses des limites.


Tu penses que le malaise des autres est ta faute.


Tu ressens sans cesse le besoin de te justifier.


Tu mesures ta valeur à ce que tu donnes.


Tu culpabilises quand tu prends du temps pour toi.


Tu aimerais qu’on prenne soin de toi, mais tu n’oses pas le demander.


Si tu te retrouves là-dedans, sache qu’il n’y a rien de mauvais en toi.

Ta sensibilité, ton envie de protéger, de soutenir, de porter les autres… c’est beau.

Mais quand cela naît de la peur, de la culpabilité ou du besoin d’être « la bonne personne »,

Cela devient une prison au lieu d’être un élan du cœur.


La Naissance Silencieuse de la Culpabilité

Beaucoup d’entre nous ont grandi avec la culpabilité comme compagne fidèle.

Inconfortable, oui.

Mais tellement familière.


Elle surgit quand on dit non.

Quand on se repose.

Quand on ose dire ce qu’on ressent.

Quand on choisit de se prioriser.


La culpabilité nous fait croire que si on se sent mal, c’est qu’on fait quelque chose de mal.

Que décevoir, c’est forcément trahir.

Que prendre soin de soi, c’est être égoïste.


Mais… et si la culpabilité n’était pas la preuve qu’on se trompe ?

Et si ce n’était qu’un souvenir ?


Un souvenir de notre enfance.

Des attentes silencieuses.

Des croyances qu’on a absorbées bien avant de pouvoir les remettre en question.


Le message qu’on a intégré :

« Sois la gentille. »

« Tu dois mériter l’amour en étant disponible, en donnant tout. »

« Ta valeur dépend de ce que tu portes pour les autres. »


C’est de là qu’est née la culpabilité.

Pas pour nous blesser.

Mais pour nous protéger.

Pour nous faire croire qu’on serait en sécurité si on portait ce rôle à la perfection.


Mais la culpabilité a oublié l’essentiel :

Toi aussi, tu comptes.


La Conversation Qui Guérit

Il arrive un moment — peut-être maintenant — où l’on regarde enfin la culpabilité en face.

Pas pour s’en débarrasser.

Pas pour s’en vouloir.

Mais pour l’accueillir.


On peut imaginer cette version plus jeune de soi-même —

Celle qui a appris à porter, à soutenir, à tout donner pour être aimée.

Et lui dire :


« Je te vois. »

« Je comprends combien tu as voulu me protéger. »

« Je sais que tu m’as rappelé que les autres comptent… et je t’en remercie. »

« Mais je suis là maintenant pour te rappeler que toi aussi, tu comptes. »

« Tu n’as plus à porter le monde pour être digne d’amour. »

« Tu n’as plus à t’oublier pour être acceptée. »


Ce Que Nous Voulons au Fond

Sous tous ces efforts, sous les charges, sous la fatigue…

Il y a un désir profond, universel :


Être aimé et accepté tel que l’on est.


C’est pour cela qu’on a porté.

C’est pour cela qu’on s’est effacé.

C’est pour cela qu’on s’est sur-adapté.

Parce qu’on croyait, inconsciemment :


« Si je porte assez, on m’aimera. »

« Si je déçois, je perds ma place. »

« Si je ne suis plus la gentille, je ne mérite plus l’amour. »


Mais la vérité qui libère est simple :

Tu n’as pas à mériter l’amour.

Tu es déjà digne d’amour.

Tu n’as pas à prouver ta valeur.

Tu es déjà précieuse.


Le Ciel Ne Demande Pas la Permission

Regarde le ciel.

Il ne se rétrécit pas pour plaire.

Il ne demande pas : « Est-ce que vous m’approuvez ? »

Le ciel est — vaste, libre, vivant.


Certains lèveront les yeux et l’admireront.

D’autres ne le remarqueront même pas.

Certains râleront parce qu’il fait gris.


Et le ciel…

Reste le ciel.


Et toi aussi, tu peux rester toi-même.


La Fleur S’épanouit Sans S’excuser

La fleur ne lutte pas pour être une fleur.

Elle ne mendie pas l’approbation.

Elle fleurit parce que c’est sa nature.

Mais même la fleur sait :

Elle ne peut pas s’épanouir partout, pour tout le monde, tout le temps.

Elle doit protéger ses racines.

Se respecter.


Tu n’es pas là pour porter le monde entier.

Tu es là pour t’épanouir, en accord avec qui tu es.


Tu Es, Donc Tu n’as Rien à Prouver

Imagine…

Tu es un être humain.

Tu n’as pas à faire des efforts pour l’être.

Tu l’es, tout simplement.


Il en va de même pour ta valeur.

Pour ton droit d’exister.

Pour ton amour-propre.


Tu n’as rien à prouver.

Tu n’as pas à porter les autres pour mériter d’être aimée.

Tu n’as pas à t’épuiser pour appartenir.


Quand tu sais qui tu es,

Tu n’as plus besoin que les autres te le confirment.

Leur regard devient un reflet, plus un besoin vital.

Leur approbation fait plaisir, mais ne te définit plus.


Le Retour Doux vers la Liberté

Et alors, que se passe-t-il quand tu poses les fardeaux ?

Quand tu déposes ces charges invisibles ?

Quand tu laisses la culpabilité s’adoucir ?

Quand cet immense besoin d’être aimée se transforme en amour de toi, pour toi ?


Tu deviens libre.

Pas libre de toute responsabilité —

Mais libre des responsabilités qui ne sont pas les tiennes.

Libre de donner quand ça vient du cœur.

Libre de prendre soin quand ça te nourrit aussi.

Libre de soutenir… mais jamais au détriment de toi-même.


Et la plus grande liberté de toutes :

Tu n’as plus besoin d’être comprise.

Tu dis ta vérité.

Tu respectes ton espace.

Tu peux décevoir — et tu survis.

Et plus encore…

Tu te retrouves enfin.


Ta Déclaration de Propriété de Toi-même

Je ne porte plus le monde pour mériter l’amour.

Je soutiens quand l’amour me traverse.

Je me repose quand j’en ai besoin.

Je parle quand ma vérité m’appelle.

Je peux décevoir… et je continue d’exister.

Je m’aime — pleinement, librement, tendrement.

Et parce que je m’aime… je suis déjà suffisante.

Que les autres me comprennent ou non.


Une Invitation Pour Toi

Et toi…

Que changerait ta vie si tu arrêtais de porter les charges des autres ?

Si tu regardais ta culpabilité non comme un fardeau, mais comme une partie de toi qui demande du repos ?

Si tu t’offrais, enfin, l’amour, l’acceptation, la validation que tu as tant cherchés à l’extérieur ?


Quand tu fais ça…

Tu n’as plus besoin de porter le monde.

Tu te portes toi-même.

Et c’est suffisant.


Puissent ces mots être ton doux rappel.


Par Katiana

 
 
 

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