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La peur et le retour à la securité

Photo du rédacteur: Katiana CordobaKatiana Cordoba

Les êtres humains vivent dans l’ombre de la peur, un voile qui enveloppe l’âme dans l’obscurité. La peur, dans son essence, est le cri de l’âme qui a oublié sa sécurité éternelle en Dieu. La peur nous dit que nous sommes séparés, vulnérables aux blessures, et que quelque chose peut toucher et détruire l’esprit indestructible qui vit en nous. Mais cela, chers amis, est la grande illusion du maya—ce jeu cosmique de la dualité qui déforme la lumière en ombre, cachant la vérité éternelle de l’amour de Dieu.




Qu’est-ce que la peur, sinon l’absence de lumière? Et qu’est-ce que l’obscurité, sinon l’oubli de la présence constante et radieuse de Dieu? Là où la lumière manque, le cœur se sent abandonné. Sans la présence de Dieu, on se sent en danger, car la sécurité est la reconnaissance, par l’âme, de son unité avec l’Infini. Plus on s’éloigne de ce souvenir, plus le vide est rempli de peur.


Encore et encore, Jésus a cherché à nous ramener à cette sécurité divine. « N’ayez pas peur », disait-il—pas une fois, ni deux, mais à maintes reprises dans ses enseignements. On dit que cette phrase, ou une variante de celle-ci, apparaît plus de 300 fois dans la Bible. Dans un moment d’une grande tendresse, il a dit ces mots : « Que votre cœur ne se trouble pas. Ayez foi en Dieu, et ayez foi en moi aussi » (Jean 14:1). Ces paroles ne sont pas seulement une invitation, mais une promesse : croire en lui, c’est être restauré dans la sécurité, c’est faire confiance au refuge éternel de l’amour de Dieu.

Il nous a donné les exemples les plus beaux pour nous rappeler que nous sommes en sécurité. « Regardez les lys des champs, comment ils poussent : ils ne travaillent ni ne filent, et pourtant je vous le dis, même Salomon, dans toute sa gloire, n’a pas été habillé comme l’un d’eux » (Matthieu 6:28-29). Ces paroles sont un baume pour l’âme, un rappel que le Créateur prend soin de nous, bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Si Dieu habille les fleurs des champs, combien plus s’occupera-t-Il de nous, ses enfants?


Jésus est venu comme l’incarnation de la lumière divine pour dissiper les ombres de la peur. Il a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie », non pas comme un ordre, mais comme une invitation à emprunter le chemin de l’amour pour retourner à Dieu. Avant lui, l’humanité adorait un Dieu qui semblait distant et sévère—un Dieu qui exigeait des sacrifices et une obéissance rigide, qui régnait par la peur plutôt que par l’amour. Mais Jésus est venu révéler une vérité plus élevée : Dieu n’est pas le punisseur, mais l’Amoureux des âmes. Dieu est l’amour lui-même.


Qu’est-ce que cela signifie, être sauvé? Ici, on découvre une belle harmonie dans la langue anglaise—un jeu de mots qui révèle une vérité profonde. To be saved (être sauvé) et to be safe (être en sécurité) proviennent d’une même racine, portant une même essence : un retour à la plénitude, une restauration au sanctuaire divin de l’amour de Dieu. Quand Jésus dit qu’il est venu pour nous sauver, il nous dit qu’il est venu pour nous ramener à la sécurité—dissoudre l’illusion de la séparation et nous ramener dans l’étreinte éternelle de Dieu.


Guérir, dans son sens le plus profond, c’est restaurer la plénitude. La guérison est le voyage de l’âme vers son état naturel d’unité avec Dieu. Quand Jésus a donné sa vie terrestre, il a dissous l’illusion de la séparation. Son sacrifice a marqué la mort du faux moi—cette voix qui nous accuse et nous condamne, qui murmure : « Tu ne mérites pas l’amour, tu ne mérites pas la sécurité. » Sa résurrection a révélé une vérité immortelle : l’âme est éternelle, et en Dieu, nous sommes pour toujours complets.

Amis bien-aimés, ne restez pas dans l’ombre de la peur. La peur n’est qu’un rêve éphémère qui disparaît quand la lumière de l’amour divin brille sur elle. Marcher avec Dieu, c’est marcher dans l’assurance de la sécurité, car l’âme qui connaît Dieu est inébranlable. L’amour est le pont qui nous conduit hors de l’obscurité et nous fait entrer dans l’étreinte éternelle de la lumière.


Souvenez-vous de ceci, enfant bien-aimé de l’Infini : vous n’êtes pas seul. Vous n’êtes pas vulnérable. Vous n’êtes pas en danger. Vous êtes la lumière de Dieu, un reflet de Sa présence éternelle. Comme Jésus l’a révélé : « Le Père et moi sommes un », vous êtes aussi un avec cette même essence divine. Vous êtes en sécurité, aujourd’hui et pour toujours, dans le cœur de Dieu.


Que la lumière de l’amour chasse toutes les peurs. Que la vérité de votre nature divine vous libère. Abandonnez-vous à la sécurité éternelle de Dieu, et vous découvrirez que vous n’avez jamais été séparé de Lui. Vous êtes entier, vous êtes aimé, et vous êtes en sécurité dans Ses bras infinis.

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